Défi du jeudi # [sã]
Hello les Ax-holo-tls !
C'est le jour d'après celui du Défi du jeudi (il fallait bien que j'arrive à être en retard un de ces jours ;-) ) de Sysy et MaCyMa.
Et pourtant, je savais dès le départ de quoi j'allais vous parler !
Petit retour en arrière : j'ai 15/16 ans. Ma Maman donne son sang ou son plasma. C'est quelque chose qui me paraît naturel et que je souhaite faire aussi. Théoriquement pas avant 18 ans. Lors d'une plasmaphérèse, je l'accompagne pour rencontrer un médecin et demander si il y a des exceptions possibles, avec accord parental. Non. 18 ans, c'est 18 ans.
Janvier 1989, j'ai 18 ans. Le 1er acte important de ma majorité sera celui-ci (plus important pour moi que voter, même si j'accomplis mon devoir de citoyenne). Un don est organisé au lycée, j'y vais, je me fais refouler : trop petite tension. De retour à la maison, toute déçue, j'apprends que c'est une "tare" familiale et qu'il suffit de le signaler au médecin du don. 2ème tentative, c'est bon, on me prend une "petite" poche et tout se passe bien.
Depuis, je donne. je n'ai jamais eu de soucis de malaise ou de récupération.
Evidemment, il y a eu des périodes sans (grossesse, débuts d'allaitement, grosse fatigue, anémie). Mais je suis fidèle au don du sang et je donne chaque fois que je me sens assez en forme pour le faire.
Mon Phil, mes aînés, le font aussi.
C'est comme une évidence.
C'est facile, ça ne coûte rien et ça peut sauver des vies.
L'utilisation des dons était restée très théorique dans ma tête jusqu'à cet été où ma grand-mère a été hospitalisée et a eu besoin d'être transfusée. J'ai vu la poche de sang accrochée à la potence. Et là, je me suis dit que la transfusion, c'est aussi pour remettre une personne d'aplomb, pas seulement pour les gros accidentés de la route, ce qui était l'image qui me venait en 1er à l'esprit.
Si vous ne le faites pas encore et que ça ne vous effraie pas, lancez-vous, c'est très important !
Si vous ne savez pas si vous pouvez donner ou pas, vous trouverez les principales contre-indications ici.
Sinon, poussez la porte, l'entretien pré-don est là pour faire le point. Par exemple, le traitement anti-dépresseur que je suis n'est pas une contre-indication :-) contrairement à ce que je pensais. Certains traitement médicamenteux sont donc tout à fait compatibles avec le don.
Bonne fin de semaine à vous !